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5 étapes pour bien choisir son vélo électrique

Le vélo électrique rencontre aujourd’hui un réel engouement. De 7 à 77 ans vous êtes nombreux à profiter des promotions. Mais ces offres attractives ne sont-elles pas le signe d’une moindre qualité?

Étape 1. Choisir un cadre léger

Préférez un cadre en alu léger ou – si votre budget le permet – en carbone. Un vélo électrique est plus lourd qu’un modèle traditionnel, en raison de la présence d’un moteur et d’une batterie. Un cadre léger permet de compenser cette surcharge.

Étape  2. Les freins hydrauliques: un must!

Les freins hydrauliques présentent une force de freinage exceptionnelle, ce qui – vu le poids du moteur électrique et la vitesse plus élevée – est absolument nécessaire. Il ne vous reste qu’à choisir parmi 2 solutions techniques :

  1. Les freins hydrauliques à patins: ceux-ci pincent la jante pour provoquer le freinage.
  2. Les freins hydrauliques à disque, semblables à ceux qui équipent la majorité des motos actuelles. Ce système a pour avantage d’être plus rapidement efficace sous la pluie et n’entraîne pas l’usure de la jante par frottement.

Étape 3. Attention au voltage

Une règle à retenir: plus le voltage annoncé est élevé, meilleures sont les performances. Attention, on ne parle pas ici de vitesse, laquelle est limitée électroniquement, mais bien de la capacité à emmener le vélo et le cycliste jusqu’au sommet d’une côte avec un minimum d’effort musculaire, le pédalage étant toujours exigé.
De plus en plus souvent, le moteur est positionné en position centrale et intègre le pédalier. Combinant efficacité et meilleur équilibre du vélo, cette tendance est défendue par de grands acteurs du monde de l’électronique, allemands ou japonais.

Étape 4. Une batterie au lithium

Les batteries pour vélos électriques peuvent se répartir en trois catégories :

  • batteries au plomb ou à l’électrolyte gélifié
  • batteries à l’hydrure métallique de nickel
  • batteries au Lithium

Elles se distinguent en termes de restitution de puissance, de poids et d’encombrement, de nombre de cycles charge-décharge et, bien entendu, de prix.
Les deux premiers types - batteries au plomb sous forme gélifiée et à l’hydrure métallique de nickel – sont les moins chères, mais aussi les moins puissantes, les plus lourdes, les plus encombrantes, et celles qui ont la plus courte durée de vie. On ne peut qu’en déconseiller le choix.

L’autonomie n’est-elle donc pas un facteur décisif ?


L’autonomie est en réalité difficilement calculable, car elle est fonction d’une multitude de facteurs : le poids du vélo, celui du cycliste, la charge qu’il emporte, la fréquence et la durée du recours fréquent au moteur électrique, le vent, le gonflage des pneus, l’état de la route, etc. Bonne nouvelle toutefois : grâce à une gestion électronique de pointe, l’autonomie générale s’est aujourd’hui fortement accrue, évitant le risque de devoir revenir à son point de départ à la seule force des mollets.

Étape 5. Choisissez le système de transmission qui vous convient

Pour changer de plateau ou de vitesse, deux possibilités s’offrent à vous : les commandes rotatives au guidon ou les manettes à pression et tirage. A partir d’un certain niveau de gamme, les deux systèmes fonctionnent aussi bien avec, cependant, un supplément d’efficacité en hiver pour les commandes rotatives, parfois plus aisées à utiliser avec des gants rembourrés.
 

Encore des questions?

Faites-vous conseiller par un spécialiste. Seuls de vrais spécialistes du cycle, comme les membres de FederProCycle, pourront vous guider vers le choix qui correspond le mieux à votre budget, et vous prodiguer les conseils appropriés pour que le moteur et la batterie de votre précieuse monture conservent le plus longtemps leurs performances. (Vous pouvez demander une liste d’adresses avec  les magasins les plus proches via le formulaire de contact sur FederProCyle.be)