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mal d'altitude

A peine arrivé(e) en montagne et les maux de tête s’installent. Ou peu après l’atterrissage à Bogota, la nausée vous joue des tours. Dans les deux cas, il se pourrait bien que vous souffriez du mal de l’altitude. Pas de panique! 

Les symptômes sont des maux de tête, de la fatigue et des nausées. Courant chez les skieurs car certaines pistes de ski se trouvent à haute altitude. Et les télésièges sont de plus en plus rapides pour atteindre les pistes au sommet. Il en va de même pour le voyageur en avion dont la destination est située à haute altitude: les Andes, l’Himalaya, les Montagnes Rocheuses, etc.

Dans ces cas précis, le corps n’a pas le temps de s’adapter au manque d’air environnant. En conséquence, des malaises peuvent apparaître. Le premier symptôme est la fatigue. On se couche plus tôt mais le sommeil est loin d’être réparateur. Résultat: une atroce migraine au réveil!

En pleine forme mais plus sensible

Faut-il paniquer? Cela dépend de l’altitude et de la capacité d’adaptation de la personne en question. Souvent il s’agit d’une gêne passagère mais si vous vous trouvez à plus de 3000 ou 3500 m d’altitude et que vous envisagez des efforts physiques tels que le ski, la marche ou l’escalade, la prudence est de mise. En outre, le risque est plus élevé pour les personnes en surpoids et les enfants en bas âge.

Malheureusement être en bonne forme physique ne vous met pas à l’abri du mal de l’altitude. Selon les sites web de santé, ce mal touche justement les personnes en pleine forme qui arrivent à grimper un col plus vite (par rapport aux sportifs moins avertis) et qui ne prennent pas le temps de s’adapter à l’altitude. Celui ou celle qui n’a pas la forme olympique se laissera plus vite décourager mais prendra donc plus de temps pour s’adapter à l’air environnant.

Meilleur remède: redescendre au plus vite!

Le mal de l’altitude peut être évité, il suffit de ne pas monter trop vite. Hélas, ce n’est pas toujours possible car les télésièges et les télécabines se déplacent à une vitesse constante qui ne peut être adaptée. Si possible, n’allez pas skier au sommet des pistes dès le premier jour. Prenez votre temps pendant un jour ou deux et empruntez les pistes à basse altitude. Si vous développez un des symptômes, il est temps de redescendre au plus vite. Ceux-ci disparaîtront très vite.

Important: buvez de l’eau à intervalles réguliers afin d’éviter la déshydratation. Et enfin, il est vivement conseillé aux femmes enceintes et aux personnes qui ont plus de 55 ans ou à celles qui souffrent d’une maladie cardiaque ou pulmonaire de demander conseil au préalable auprès de leur médecin traitant. Pour ces personnes en particulier, les excursions à haute altitude ne sont pas conseillées.

Plus de 4000 m d’altitude? Informez-vous bien à l’avance car à partir de cette hauteur, les symptômes sont nettement plus graves. Certaines formes du mal de l’altitude peuvent même être fatales.

Vous êtes (malgré tout) tombé malade?

Maux de tête violents, perte de mémoire, signes de paralysie, comportement apathique (ou étrange)? Contactez immédiatement un médecin. Si vos symptômes sont graves, sachez que vous pouvez compter sur notre assistance voyage jour et nuit. Pensez-y avant de partir car le mal de l’altitude peut toucher tout le monde.